Saviez-vous que les entreprises peuvent prétendre depuis le mois de mars à un nouveau label pour montrer leur engagement dans la lutte contre le gaspillage alimentaire ? Un indicateur de plus dans la jungle des labels déjà bien présents sur les emballages. Selon un communiqué du ministère de la Transition écologique , avec l’affichage d’un label d’Etat officiel, il sera possible de découvrir si l’entreprise affiche un véritable engagement contre le gaspillage alimentaire.

« Ce label vise à encourager et distinguer les acteurs de la chaîne alimentaire qui, par leurs efforts de sensibilisation et de formation du personnel, parviennent à réduire sensiblement leur gaspillage alimentaire ».

Bérengère COUILLARD, secrétaire d’Etat chargée de l’écologie

Comment reconnaître ce label ?

Il peut porter de une à trois étoiles. Avec une, l’entreprise ou la marque est engagée, avec deux, elle maîtrise le sujet et avec trois étoiles, elle est exemplaire dans sa lutte contre le gaspillage alimentaire. Avec ce sigle, le gouvernement entend favoriser la réduction de 50 % de gaspillage selon deux échéances :
– 1/ Réduction de 50 % d’ici 2025, dans les domaines de la distribution alimentaire et de la restauration collective.
– 2/ Réduction de 50 % d’ici 2030, dans les domaines de la consommation, de la production, de la transformation et de la restauration commerciale.

Pour obtenir ses étoiles, il peut s’agir de ne pas dépasser un certain taux de gaspillage alimentaire, d’améliorer la gestion de ses commandes et de ses stocks, de sensibiliser et former le personnel aux bonnes pratiques. ©Ministère de la Transition écologique

Qui va jouer le jeu ?

Les premiers acteurs concernés par la mise en place de ce label sont les GMS que se soit les proxi, supermarchés et hypermarchés, les grossistes et les métiers de bouche comme les bouchers, charcutiers, boulangers, fromagers ou encore primeurs. Pour obtenir ce label anti-gaspillage alimentaire, il faut avoir répondu à un cahier des charges très précis, défini avec l’Association française de normalisation (Afnor).



Après un première phase de travaux pour mettre en place ce référentiel dans le secteur de la distribution, d’autres sont prévus au premier semestre 2023 pour définir un autre référentiel pour la restauration collective et commerciale, puis pour le secteur de l’agroalimentaire.

Ce label, délivré par les organismes certificateurs agréés doit garantit le respect des critères du label par l’établissement. Il peut être apposé sur la devanture du magasin, à la vue de tous et notamment des clients, et mis en avant sur les supports de l’entreprise (site et réseaux sociaux, cartes de visites, affiches, brochures). Bref, de quoi se donner bonne conscience et de montrer une image vertueuse que bien des enseignes recherchent pour s’attirer les bonnes grâces des consommateurs.

Par Élodie STUDON pour le Supplément TV

Laisser un commentaire