Le saviez-vous ? Trois éléments déterminent le degré de transformation d’un aliment : le nombre de modifications des matières premières brutes de départ – lait, céréales, fruits, légumes, viande…- la présence d’additifs – conservateur, colorant, épaississant, exhausteur de goût…- et la présence d’ingrédients « industriels ».

Ces derniers que vous ne trouverez pas dans les placards de votre cuisine sont réservés à un usage industriel comme les huiles hydrogénées par exemple et peuvent être issus du cracking comme la maltodextrine pour améliorer la conservation.

Lors d’une réunion en janvier 2023, l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST) a adopté une note scientifique sur l’alimentation ultra-transformée. Une note présentée par la sénatrice Angèle Préville.

Ultra-transformé et maladie, un couple indissociable

Si la composition nutritionnelle des aliments sert aujourd’hui de guide principal pour établir les recommandations sur l’alimentation, une nouvelle vision, récemment développée au sein de la communauté scientifique et fondée sur la prise en compte des transformations subies par les aliments, est proposée pour la compléter.

Plusieurs études épidémiologiques concordantes montrent en effet que la consommation d’aliments fortement transformés, dits « ultra-transformés », est associée aux risques de certaines maladies chroniques. Sans oublier le fléau de ce XXIe siècle : l’obésité. Ces associations, qui ne semblent pas résulter uniquement de la composition nutritionnelle des aliments ou d’une surconsommation, tendent à justifier la pertinence du concept d’alimentation ultra-transformée.


Plats cuisinés, barquettes toutes faites… les aliments “”ultra-transformés”” sont soupçonnés d’être responsables de l’augmentation du nombre de maladies cardio-vasculaires et de cas d’obésité. Un film de Maud Gangler pour 100% doc


Cependant, des recherches restent nécessaires pour démontrer la causalité de ces associations, déterminer les mécanismes sous-jacents et, sur ces bases, construire une définition consensuelle et scientifique de l’alimentation ultra-transformée. Pour l’Office, l’état actuel des connaissances appelle néanmoins déjà à la mise en place d’actions préventives de santé publique permettant de réduire la consommation de ces aliments.

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